Chapitre 54 : Next

L'annonce de l'article précédent n'était pas du vent. J'avais envie de changer, voici donc mon nouveau blog (cliquez sur l'image).

Oui, comme vous pouvez le constater, le design est -légèrement- différent...
Toutes remarques à ce propos seront les bienvenues. J'aimerai mettre une bordure noire autour de l'image qui entoure le titre ; j'aimerai aussi changer le sous-titre. Si quelqu'un a une idée, je suis preneuse.

A bientôt sur cette nouvelle plateforme !

Roméo

Chapitre 53 : Next ?

De nouveau cette sensation de tiraillement. Elle pousse, elle gratte, elle se fait insistante.

Envie de changement.

Oui, inconstante je suis, inconstante je resterai. Un jour noire, le lendemain bariolée. Un jour les yeux tournés vers l'Est, le lendemain les mains pleines de crayons de couleur.

Nouvelle ville, nouveau travail, nouvel appartement.
Nouveau lapin ?

Envie d'un nouveau blog.


A suivre...

Chapitre 52 : Déménagement

Bonjour à tous,

C'est Roméo qui vous parle, en direct du soleil !

Ces derniers jours furent riches en émotion.
Dimanche d'abord, j'ai vu avec circonspection disparaitre tous les cartons de chez moi... Puis Maman m'a mis dans mon panier et nous avons pris la... -beurk- voiture ! Je n'étais vraiment pas rassuré... Heureusement Maman m'a gardé sur les genoux et m'a parlé sur le trajet.
Nous avons fait halte dans un hôtel de Bourges dont j'ai découvert la salle de bain.
Lundi, rebelote, de la route ! J'étais fâché que, moi, prince de Garenne, on me traîne ainsi comme un vulgaire ballot de paille... Et puis il a fini par faire chaud. Maman me proposait régulièrement à boire, je n'en voulais pas. Alors pour compenser elle me donnait des bouts de pomme (Ne lui dites pas mais j'ai fait exprès pour avoir de la pomme).
Donc, toujours lundi, on arrive et on me pose dans un endroit inconnu (qui sera plus tard la cuisine), et on me laisse là pendant une heure ! C'est-y pas croyable ça ? Soit disant pour une sombre histoire "d'état des lieux", pff, ça ne peut pas être plus important que moi !
Donc, ensuite, je peux enfin sortir et profiter de ma liberté, mais je boude et je dresse une barricade avec la serviette qui était au fond de mon panier (véridique). Je n'accepte de mettre le nez dehors que lorsque Maman me pose enfin toutes mes affaires qui sentent mon odeur : mon coussin, mon tapis léopard, ma maison, mon tunnel et mon bac à pipi.
Et depuis, c'est trop bien ! J'ai encore un peu peur des bruits nouveaux (la hotte, le store), mais je découvre et je m'intéresse de près à la fenêtre, j'aime regarder dehors. Il y a de la lumière ! Franchement c'est trop bien par rapport à avant !
Je crois qu'il y a aussi d'autres endroits, mais je n'ai pas le droit d'y aller, malheureusement. Voici des photos :

Le séjour (faites pas attention, Maman aime bien tout déballer avant de ranger) :

L'entrée :

La chambre :

La salle de bain :

Ma cuisine :

La vue du balcon :

Et moi !

Ce matin, Maman va aller s'installer dans son nouveau bureau, et l'après-midi, elle ira à Ikéa acheter des meubles. Il faut bien qu'on s'installe !

Dans ces jours de grands changements, on pense beaucoup à la princesse Orphée et à sa Tatie Marjolaine et on leur donne beaucoup de courage !


Roméo

Non, pas le véto ! (sigh)

Visite vétérinaire ce midi pour me faire mes vaccins. J'étais tout tremblant, mais je me suis comporté en homme ! Maman dit que j'ai été moins nerveux que la dernière fois et du coup, à part quelques débattements, mon check up et mon vaccin se sont bien déroulés. Mes dents sont biens, même si la vétérinaire a dit qu'elles avaient une couleur bizarre, et qu'il faudra surveiller de temps en temps. Je risque d'avoir des problèmes quand je serai vieux... :/
Finalement, je ne suis pas mécontent : la vétérinaire a dit que j'étais mignon et j'ai eu des friandises pour faire passer ma frayeur !

Non, pas de photo pour cette fois-ci, parce que Maman est une feignasse très occupée.

Roméo

Chapitre 50 : Quand on se rend soudain compte qu'on a oublié quelque chose d'important depuis plusieurs années...

Tic-tac-tic-tac-tic-tac.

Où vas-tu petite chose ? Retourne-toi, doucement... N’aies pas peur de moi, sens comme mes mots t’enveloppent d’une douce et fugace caresse... Regarde en arrière... N’as-tu pas perdu une partie de toi au bord du chemin ? 

Tic-tac-tic-tac-tic-tac.

Tu as beau te retourner et pleurer, l’horloge martèle, incessemment, dans ton coeur et ton esprit, le cours du temps. Tu ne feras pas demi-tour. Tu n’en as pas le droit. Tu peux toujours te débattre, je suis plus fort que toi. Mais c’est pour ton bien...

Pourtant de l’autre côté, le brouillard, opaque et menaçant, stagne insidueusement. Allons, assied-toi un moment, cale-toi contre moi et repose-toi. Tu as besoin de forces. Les pas que tu feras écorcheront tes pieds nus, et malgré la lancinante douleur, malgré la nécrose de tes poumons qui s’accentuera à chaque inspiration, tu continueras, trouvant un réconfort malsain dans les larmes pourpres qui s’écouleront de tes yeux vides. Tu me traineras derrière toi comme un boulet, dépendant, avide d’un mot comme d’un regard. Et puis un jour, je t’abandonnerai, je resterai sur le bord du chemin tandis que je laisserai la place aux vers, et tu seras seule, infiniment seule, comme au premier jour, comme au dernier jour, et tu continueras d’avancer. 

On ne lutte pas contre le temps.

Une fleur fane. Une autre s’épanouit à sa place. L’hiver dura quelques années, mais qu’importe ? Qu’importe si ta prose est malhabile et enfantine, qu’importe si les mots ne s’alignent plus de manière aussi fluide qu’avant, qu’importe si ces quelques paragraphes rédigés te semblent être la fange la plus exécrable... 

Ecris, petite Princesse, écris, et tout reviendra. Ecris, comme quand tu étais jeune, projette ton âme, dévore, tue et bâtis des cathédrales, le monde est à toi ! Et même si tu n’es pas satisfaite... Ecoute.

Tic-tac-tic-tac-tic-tac.

C’est le temps. Il pourra faire quelque chose pour toi.

N’aies pas peur, je serai toujours auprès de toi. Après tout, qui suis-je ? Ne suis-je qu’un animal de compagnie ou bien une partie de toi-même projetée dans un lapin un peu trop perspicace ?

Et si nous dormions tous les deux, ce soir ? On oublierait nos démons, et on remettrait nos peurs à demain...

Bonne nuit, 

Roméo

(PS : Drôle de soirée.)

Chapitre 49 : Je suis maudit !

Mon grand secret est percé à jour par Maman et Anne-Sophie, qui se sont liguées contre moi afin de diffuser le sordide méfait photographique ci dessous...

Eh oui, quand la pleine Lune se dévoile au plus profond de la nuit, je...

Je me transforme en...

LAPIN GAROU !! 

Je ne vous remercie pas les filles... Ma réputation est fichue... Ouiiiiiiiin !!!!

Chapitre 48 : C'est trop meugnon !

Nous venons de recevoir ce courrier. Notre vétérinaire est trop mignon, il pense à nous ! 

On ira bientôt, avant de déménager.

En attendant, je me fais beau et musclé pour l'arrivée de ma Princesse ! Allez, on lève la patte ! Une, deux, une deux...

Roméo